lundi 27 février 2012

Var: le maire de Fréjus met à mort la corrida des arènes ! ! !


Le maire Elie Brun ne veut plus de mises à mort dans les arènes romaines de Fréjus, ce qui
signe la fin de plus de cent ans de tradition taurine.



Le sénateur-maire de la cité romaine, Élie Brun, a confirmé sa volonté de mettre fin aux
mises à mort. Une mauvaise surprise pour les aficionados, un soulagement pour les autres
La décision devrait soulever les passions. Moins d’un mois après s’être déclaré « très réservé
sur les corridas », dans une interview accordée à Var-matin, le sénateur-maire de Fréjus,
Élie Brun, a finalement tranché : « Il n’y aura plus de mise à mort à Fréjus. »
Il répond ainsi à une question qui alimente les discussions de nombreuses soirées
fréjusiennes, depuis le lancement du chantier de réhabilitation des Arènes, il y a près de
quatre ans.

« C’est un problème de conscience », explique le premier magistrat. « Je souhaite proposer
d’autres spectacles lorsque les Arènes seront réhabilitées », annonçait-il, par téléphone, lundi
soir.

Une victoire pour la cause animale
Et d’expliquer ses motivations : « Le temps passe, les mœurs changent. Il y a quinze jours,
j’étais au Pays basque. J’y ai appris, dans le journal local, que le maire de Bayonne avait
décidé de mettre un terme à ce type de spectacles, alors que cette commune est proche de
l’Espagne... D’ailleurs, certaines grandes villes espagnoles abandonnent la tauromachie. »Selon lui, « à Fréjus, il n’y a pas de tradition extrêmement forte, comme en Camargue. Il n’y
avait pas un public impressionnant. Nous étions la seule ville à l’est du Rhône à proposer ce
type d’animation ».

Ce choix a, bien évidemment, été accueilli avec satisfaction du côté des fervents défenseurs
des animaux et des anti-corridas.
« Il est temps que dans mon département, le Var, les atroces corridas soient enfin interdites !
Mieux vaut tard que jamais... », estimait, ce mardi soir, Brigitte Bardot.
« On ne s’y attendait pas »
Pour les aficionados, cette annonce tombe comme un véritable coup de massue.
« On ne s’attendait pas à une telle déclaration », indiquait, lundi soir, Pierre Roussille,
président adjoint de La Lidia, un peu dérouté. « Jusqu’à présent le maire nous a toujours
soutenus. »

D’autres Fréjusiens paraissent moins surpris et espèrent que l’édile reviendra sur sa
position. « Je ne suis pas étonné de cette prise de position qui intervient juste avant les
prochaines échéances électorales », assure un résident de la cité romaine sous couvert de
l’anonymat.

Se défendant de toute influence, le sénateur-maire affirmait : « Personne ne m’a imposé, ni
obligé à prendre cette résolution. »

Contactée hier après-midi, l’association tauromachique de Fréjus, La Lidia, qui compte plus
d’une soixantaine d’adhérents, n’a pas souhaité réagir. Avec la fin des spectacles de
corridas, quel sera son devenir ? Il faudra encore attendre plusieurs mois avant de connaître
la nouvelle programmation culturelle des Arènes de Fréjus. Il n’y a pas si longtemps, le site
était également connu pour accueillir de beaux concerts avec des artistes à la renommée
internationale.

« Je préfère un festival équestre durant le week-end ou des spectacles de vachettes, mais en
respectant l’animal. Je sais que cette décision ne fera pas l’unanimité, mais un animal doit
avoir le respect de l’homme et, vous verrez, que dans dix à quinze ans l’évolution fera qu’il n’y
aura plus de corridas », concluait le sénateur-maire.



Nice, le 15/11/2010

Mairie de Fréjus

 83600 FREJUS

Monsieur le Maire,

Votre décision d’interdire dorénavant tout mise à mort des taureaux dans les Arènes de Fréjus a
apporté (enfin) un souffle d’évolution dans ce combat qui dure depuis si longtemps avec les villes de France qui se sont approprié cette tradition sanguinaire et sans aucun intérêt, la corrida.

Je vous suis infiniment reconnaissant d’avoir montré l’exemple et d’avoir ouvert la voie de la sagesse et de montrer que quand on veut on peu. Le tout c’est d’avoir du courage et vous l’avez eu et je vous dis BRAVO.

Grace à vous, tant d’agonie et de sang ne coulera plus sur le sol de votre si jolie ville et vous pouvez être extrêmement fier de redorer le blason de Fréjus avec les lettres de noblesse qui définit le mot être humain à savoir : Sensible à la pitié, bienfaisant secourable.
Merci du fond du cœur pour touts ces taureaux que vous avez sauvé.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Maire, mes sincères salutations distingués et vous renouvelle mes félicitations.

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