lundi 27 février 2012

Toréador Sébastien Castella


Nice le 26/12/2011

Suite à cette interview du jeune toréador Sébastien Castella je lui ai écris un courrier afin de lui exprimer mon sentiment face à ses déclarations.



Le torero Sébastien Castella ne "supporte pas la souffrance animale"
Midilibre.fr

23/12/2011

Sébastien Castella. (OLIVIER GOT) 

C'est une révélation que Sébastien Castella, le célèbre  torero bitterois vient de livrer au quotidien équatorien Hoy au cours d'une visite qu'il a rendu à Quito, la capitale du pays, pour une série de corridas. "No me gusta ver a los animales sufriendo" affirme-t-il sans ambages à nos confrères. En castillan dans le texte : "Je n'aime pas voir souffrir les bêtes".

"Je déteste la chasse et la pêche"
Il va même plus loin et affirme que les anti-corrida ont une "vision du monde (qu'il) respecte". 

Très éloignée de l'image du toréador insensible qu'on pourrait avoir de lui, il explique que, s'il trouve plaisir dans l'art de toréer, il déteste en revanche mettre à mort l'animal.

A lire ses paroles, on pourrait presque croire qu'il  fait partie d'une association de défense des animaux : "Je déteste la chasse et la pêche. Je pleure à l'idée de la souffrance d'un chien ou 
d'un cheval. Et quand je suis toréro, même si la mort du taureau est nécessaire, il n'en reste pas moins que ce dernier est un animal d'une bravoure et d'une intelligence que ne possède 
aucune autre bête."

Les anti-corridas applaudissent

Des paroles tellement surprenantes que la Fédération des luttes pour l'abolition des corridas (Flac), basée à Agde (Hérault) vient de lui envoyer une lettre ouverte, dans laquelle l'association espère le raccrocher à son combat.

"Vous n'ignorez pas qu'il existe dans le monde nombre de matadors reconnus qui ont réalisé 
l'étendue de la cruauté dans la corrida et la dénoncent désormais avec force. Parmi eux, le célèbre torero colombien Alvaro Munera, aujourd'hui honoré pour ses positions par les défenseurs de l'éthique, banni par ceux qui n'ont pas toléré la grandeur de son geste" écriventAnne Caron et Thiérry Hély, les responsables de la Flac.

Assistons-nous au rapprochement de deux opinions jusqu'ici irréconciliables ? Seul l'avenir nous le dira

Nice, le 26/12/2011
   
Monsieur Sébastien Castella,
J’ai pu lire votre interview accordé au quotidien « équatorien Hoy » dans lequel votre discours aussi surprenant que rassurant sur un avenir moins sombre pour les taureaux, a entre ouvert certainement un nouveau débat sur une jeune génération de toréador qui ne veut plus de la mort du taureau en guise de récompense.

Au vu des images que l’on peut découvrir sur internet vous concernant, votre corps et visage immaculé de sang et montrant au public les oreilles et la queue d’un animal mort dans une souffrance incommensurable, on peut avoir du mal à imaginé un instant que vous êtes un jeune homme avec une réelle compassion pour le monde animal et un sens de l’humanité qui tendrait à respecter sa définition dans le dictionnaire Larousse «Sensible à la pitié, 
bienfaisant, secourable ». 
Mais je tiens à le croire !

En attendant de vous voir raccrocher les banderilles et l’épée au profit d’une banderole « aimer et respecter les taureaux ce n’est pas les faire souffrir » je suis tout de même heureux d’entrevoir cette lumière d’humanité dans un visage d’ange qui n’a pas le droit de s’enlaidir avec le sang de pauvres victimes animales.Recevez mes meilleurs vœux d’humanité en cette fin d’année et que celle à venir vous ouvre à jamais le cœur vers un idéal d’une tradition sans souffrance dont vous vous faite l’écho.

Le Président
Cédric Paquet

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