Sauvetage de Pantoufle

Nous sommes le 18 janvier 2011.

48h auparavant l’association Stéphane Lamart me contacte pour que je puisse intervenir chez une femme qui possède un chien dans des conditions épouvantables.

Le chien surnommé Pantoufle en plus d’un état d’hygiène épouvantable, vit dehors par tout les

temps et surtout à deux blessures épouvantables à chaque coin de la gueule. Des blessures qui sont

dû au fait que pantoufle passe la tête à travers le portillon rouillé et s’est entaillé gravement la

gueule et que sa maitresse ne le soigne pas.

Le chien est complètement abandonné dans le jardin.

Le 18 janvier nous intervenons après avoir pris contact avec Gilles un voisin qui a alerté l’association

Stéphane Lamart à Paris vu que d’autres associations prévenue dans le département de cette histoire

n’ont pas bougées.

Gilles a envoyé des photos de Pantoufle pour montrer a quel point le cas est urgent.

Nous arrivons sur place il fait déjà nuit.Nous trouvons assez facilement la demeure de cette femme. Une grille rouillée, une sonnette et

j’appuie pour tenter de la rencontrer. Personne et pas non plus de chien, mais les excréments qui

jonche le chemin menant à la villa ne fait un aucun doute sur la présence du chien.

Nous allons voir la famille de Gilles afin d’avoir plus d’élément et de nous mettre en contact avec

d’autres voisins. Et nous allons chez la voisine directe de la maitresse de pantoufle. Une famille

adorable nous ouvre leur porte et nous emmène voir pantoufle qui se trouve de l’autre côté du

grillage qui sépare leur villa de celle de Mme G.

Muriel appel Pantoufle, il fait sombre. Elle me montre où il dort, sous une table avec pour niche une

caisse en plastique. Elle appel encore et je vois arrivé une ombre il se rapproche subitement du

grillage et je me retrouve nez à nez avec son visage sanguinolent, je fais un bon en arrière et ne peux

le regarder plus longtemps.

Nous partons après avoir échangé nos coordonnés avec Muriel et les remercier. Nous cherchons la

police pour déposer plainte mais il est trop tard tout est fermé. Nous revenons le lendemain et nous

expliquons les faits à une policière que les photos choc véritablement. Mais la plainte ne pourra être

déposé que demain car personne pour nous accueillir, mais elle se chargera de bloquer une

patrouille pour aller constater les faits. Thierry pose une journée le lendemain et se charge d’aller

porter plainte à la police nationale à Cannes. L’après midi c’est avec une patrouille de 3 policier qui

constate les faits.

Ils n’ont pas été déçus. Mme G est présente avec ses enfants. Elle les reçoit dans le jardin avec

pantoufle dont l’état afflige l’équipe de police. Elle commence à donner des explications mais la

police reste ferme ils ne partagent pas la position de cette femme et demande de pouvoir rentrer

chez elle. Le constat restera sans appel, non seulement elle doit donner son chien à notre association

et si elle ne veut pas, non seulement le chien lui sera retiré mais la DASS sera appelé pour retirer les

enfants au vu des conditions de vie de Mme G ! Affolement général pour Mme G.

Mme G de renverser la situation et dans les jours qui suivent se faire porter pour une victime et

raconter tout un tas d’énormité pour justifier ses actes. Bref la justice tranchera.

En attendant Thierry est allé retirer le chien 2 jours après faisant des allers retour entre Nice, CannesVence et Nice.

Le chien avant d’aller faire sa première consultation chez le véto doit passer chez une toiletteuse.

Toiletteuse qui travail en partenariat avec la directrice du refuge la SPACA, Gisèle, qui nous a

énormément aidé pour ce sauvetage, en prêtant une cage afin d’y installer Pantoufle le jour du

sauvetage, de nous le garder le weekend end dans les meilleures conditions possible, de le soigner, le

nourrir. Donc première étape allé chercher la cage au refuge qui se trouve sur les hauteurs de Vence.

De retourner à Cannes la Bocca récupérer le chien. De retourner à Vence pour faire toiletter

Pantoufle qui était dans un  tel état qu’une crasse inimaginable s’est déversée dans la baignoire ou

trempé pantoufle.

Séché, brossé, direction Nice où je rejoins Thierry chez le vétérinaire. Olivier qui travail avec notre

association G.A.L.A est horrifié au vu des plaies purulentes et infectées. Un sacré travail l’attend,

mais pour le moment anti bio, crème et désinfectant.Ne pouvant le garder se fut branle bas de combat pour trouver une personne apte à le garder pour le

weekend end de coup de fil en coup de fil avec Mathilde de l’association Lamart le jeu est juste. De

peine en peine nous décidons de recontacter Gisèle de la SPACA pour qu’elle puisse nous le garder.

Sans hésitation c’est un grand oui. Et nous revoilà sur la route de Vence en pleine nuit pour placer

Pantoufle dans un grand box avec une jolie maison en abri et tout l’amour de Gisèle pour le weekend

end.

Lundi arrive et c’est avec mon père que je pars récupérer Pantoufle à Vence. Nice Vence – Vence

Nice. Mais le vétérinaire a une urgence et je dois garder pantoufle jusqu'à demain. Je passe donc tout

mon lundi et la nuit avec Pantoufle. Nous faisons de grande ballade avec ma chienne Stella. Il revit,

mange de l’herbe, s’amuse, court partout, renifle tout ce qui à a renifler. Il est heureux !

Le lendemain nous repartons chez le véto avec une amie Karine et nous le déposons pour la grande

opération qui va durer 3 heures.

Je récupère le soir à 17h30 pantoufle harnacher d’une grande collerette bleue et d’un masque

argenté sur la figure dû à la greffe et au produit mis dessus. Les consignes données par le vétérinaire

nous partons pour Biot le déposer chez sa famille d’accueil dont Paola la maman est une amoureuse

des animaux et cela se sent à sa première rencontre avec Pantoufle.

Pantoufle restera chez la famille à Paola dont elle s’occupe avec un grand dévouement avec les soins

à lui faire et Olivier le véto de garder un œil très attentif sur la bonne cicatrisation de la greffe.

Entre temps l’ancienne maitresse de pantoufle se fait plaindre sur le site « Rescue » sur les faits de

mauvais traitement sur animaux dont elle est la cible, essayant de prouver qu’elle n’y est pour rien.

Ma réponse :

"Suite au message de l'ancienne propriétaire de Pantoufle, je pense qu'il est temps que cette dame

arrête de se faire passé pour une victime et de ne pas s'avouer que sa seule crainte dans cette affaire

c'est la plainte, ses enfants et son égaux.

Effectivement Thierry vice président de mon association G.A.L.A a eu une certaine pitié de cette

personne, malgré les faits (il est humain lui) mais la police elle a était très claire avec elle et a

constater ce qui avait à constater.

Donc je demande a ce que cette dame qui a une vision de la souffrance bien à elle et très particulière

d'arrêter son plaidoyer en sa faveur et de prendre conscience de ses actes. Si pantoufle a subit une

greffe au visage ce n’est pas pour rien !

Le dossier est entre les mains de la justice point barre et notre seul et unique but avec l'association

Stéphane Lamart c'est que pantoufle soit reconnu comme une victime.

Car Mademoiselle quand je vous ai eu au téléphone votre première pensée n'était pas pour "votre"

chien mais sur l'angoisse de la plainte et votre désire de porter plainte contre tout le monde. Le chien

a été le dernier de vos soucis. Et un chien qui pu la mort, vit dehors, et nourri par les voisins si ce n'est pas une honte ! Le vétérinaire qui la vu a été choqué par l'état de "votre" chien et ses

blessures. Alors arrêté de renverser la situation s'il vous plait !

Après 10 jours passés chez Paola, momentanément, Pantoufle est parti retrouver une nouvelle

famille d’accueil.

Les soins continus et nous tous le suivons de prés.

J’en profite également pour remercier la police de Cannes qui a su faire preuve d’une grande

humanité et d’assurer le suivi de cette affaire.

Egalement je remercie toutes les personnes qui nous ont aidées à sauver, soigner, transporter

Pantoufle et le chemin n’est pas encore fini pour notre vieux pépère.

Pantoufle chez sa famille d’accueil au cœur gros comme ça, avec sa collerette suite à son opération.