Des dizaines de matous ont disparu.
Des riverains l’assurent : certains passent à la casserole !
Au bout du fil, la voix est blanche d'indignation :« C'est comme je vous
dis, monsieur ! Un grand type, baraqué, genre pas commode, avec un matou sous
chaque bras. Pour moi, c'est clair, il embarquait son repas du soir… »
La dame refuse de laisser son nom. Classique. Sauf que dans ce cas
précis, les associations confirment : route de Turin, les chats disparaissent
par dizaines.
« On soupçonne des trafics de peau, explique Anne-Marie David,
directrice de l'Alliance pour le respect et la protection des animaux (Arpa). Mais
aussi des personnes qui tuent les bêtes pour se nourrir. »
Entre les immeubles de l'Est, cette dernière hypothèse est présentée comme
une évidence.
Certains assurent avoir aperçu « des restes dans une poubelle. »
D'autres jurent avoir « surpris trois gars autour d'un brasero, en pleine
rue, en train de cuisiner un minet. »
Mais aucune plainte n'a été déposée. Les uns bottent en touche : « On ne
connaît pas les noms de ces individus ». Les autres assument :« On ne
veut pas avoir d'ennuis. »
« Aucune loi n'interdit de dévorer
son chat »
« Manger un chat, nous trouvons ça révoltant parce que
ce n'est pas dans notre culture, souligne Virginie Pelet, bénévole au sein de l'Arpa
depuis une dizaine d'années. Mais il paraît que le goût est très proche de
celui du lapin...
La question est la suivante : peut-on vraiment reprocher à
des gens qui meurent de faim de se nourrir de cette façon-là ? »
Pris sous l'angle juridique, le problème est plus complexe encore.
« Aux yeux de la loi, les animaux domestiques sont
assimilés à des meubles, rappelle Anne-Marie David. Ils n'ont pas un statut spécifique. En
clair, leurs propriétaires peuvent en disposer à leur guise. Eh... oui, aucune
loi n'interdit de dévorer son chat ou son chien ! C'est révoltant, mais c'est
ainsi. »
Lorsqu'il s'agit d'animaux errants, sans propriétaire identifié, la marge
de manœuvre procédurale est plus étroite encore. C'est pourquoi les plaintes
déposées aboutissent rarement.
Je viens d’écrire au président de la République, Mr François
Hollande, suite à cette affaire ignoble de trafic de chat et de consommation de
chat !!
Monsieur le Président de la République,
Dans un climat national et mondial
délicat, je me permets tout de même de vous faire part d’un grave problème sur
notre territoire. Le statut des animaux en France.
Vous avez accédé à un poste qui vous donne
le pouvoir de faire changer les choses et de les faire évoluer.
Ghandi à dit « on juge une nation par la façon dont il traite ses animaux »et
malheureusement notre pays considère encore aujourd’hui les animaux comme des
meubles.
Je vous joins l’article parut ce jour dans
notre quotidien Nice-Matin, qui démontre les dérives épouvantables dû à ce
statut qui ne considère pas les animaux domestiques ou de compagnies comme des
êtres à part entière et qui laisse champ libre à de tels actes de cruauté.
Je sais qu’il est interdit de vendre des
peaux de chat ou de chien sous peine de poursuite, mais maintenant on les
mange !
Ce comportement horrible montre
certainement un grave problème
économique qui peut pousser une certaine catégorie d’homme et de femme à en
arriver là, mais le gros problème en matière de protection animale, c’est que
si la loi française ne considère pas cet acte comme un délit comment peut-on y
faire face ?
Donc monsieur le Président, il est vraiment
temps de changer le code civil afin d’éradiquer ces actes ignobles envers nos
animaux de compagnie. Il y a 3 millions de chiens et de chats en France donc il
serait grand temps que la France les considèrent autrement que comme des biens
dont les propriétaire peuvent disposer comme bon leur semble.. Même de les
manger !!
Espérant que ce courrier est retenu toute
votre bienveillante attention et surtout que ce SOS soit enfin entendu.
Je vous prie d’agréer, monsieur le Président
de la République, mes sincères salutations distinguées et respectueuses.
Le président Cédric paquet
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