mardi 29 mai 2012

Où sont passés les chats de la route de Turin à Nice


Des dizaines de matous ont disparu. Des riverains l’assurent : certains passent à la casserole !

Au bout du fil, la voix est blanche d'indignation :« C'est comme je vous dis, monsieur ! Un grand type, baraqué, genre pas commode, avec un matou sous chaque bras. Pour moi, c'est clair, il embarquait son repas du soir… »

La dame refuse de laisser son nom. Classique. Sauf que dans ce cas précis, les associations confirment : route de Turin, les chats disparaissent par dizaines.

« On soupçonne des trafics de peau, explique Anne-Marie David, directrice de l'Alliance pour le respect et la protection des animaux (Arpa). Mais aussi des personnes qui tuent les bêtes pour se nourrir. »

Entre les immeubles de l'Est, cette dernière hypothèse est présentée comme une évidence.
Certains assurent avoir aperçu « des restes dans une poubelle. » D'autres jurent avoir « surpris trois gars autour d'un brasero, en pleine rue, en train de cuisiner un minet. »

Mais aucune plainte n'a été déposée. Les uns bottent en touche : « On ne connaît pas les noms de ces individus ». Les autres assument :« On ne veut pas avoir d'ennuis. »

« Aucune loi n'interdit de dévorer son chat »

« Manger un chat, nous trouvons ça révoltant parce que ce n'est pas dans notre culture, souligne Virginie Pelet, bénévole au sein de l'Arpa depuis une dizaine d'années. Mais il paraît que le goût est très proche de celui du lapin... 
La question est la suivante : peut-on vraiment reprocher à des gens qui meurent de faim de se nourrir de cette façon-là ? »

Pris sous l'angle juridique, le problème est plus complexe encore.

« Aux yeux de la loi, les animaux domestiques sont assimilés à des meubles, rappelle Anne-Marie David. Ils n'ont pas un statut spécifique. En clair, leurs propriétaires peuvent en disposer à leur guise. Eh... oui, aucune loi n'interdit de dévorer son chat ou son chien ! C'est révoltant, mais c'est ainsi. »

Lorsqu'il s'agit d'animaux errants, sans propriétaire identifié, la marge de manœuvre procédurale est plus étroite encore. C'est pourquoi les plaintes déposées aboutissent rarement.


Je viens d’écrire au président de la République, Mr François Hollande, suite à cette affaire ignoble de trafic de chat et de consommation de chat !!

Monsieur le Président de la République,

Dans un climat national et mondial délicat, je me permets tout de même de vous faire part d’un grave problème sur notre territoire. Le statut des animaux en France.

Vous avez accédé à un poste qui vous donne le pouvoir de faire changer les choses et de les faire évoluer.

Ghandi à dit « on juge une nation par la façon dont il traite ses animaux »et malheureusement notre pays considère encore aujourd’hui les animaux comme des meubles.

Je vous joins l’article parut ce jour dans notre quotidien Nice-Matin, qui démontre les dérives épouvantables dû à ce statut qui ne considère pas les animaux domestiques ou de compagnies comme des êtres à part entière et qui laisse champ libre à de tels actes de cruauté.

Je sais qu’il est interdit de vendre des peaux de chat ou de chien sous peine de poursuite, mais maintenant on les mange !

Ce comportement horrible montre certainement un  grave problème économique qui peut pousser une certaine catégorie d’homme et de femme à en arriver là, mais le gros problème en matière de protection animale, c’est que si la loi française ne considère pas cet acte comme un délit comment peut-on y faire face ?

Donc monsieur le Président, il est vraiment temps de changer le code civil afin d’éradiquer ces actes ignobles envers nos animaux de compagnie. Il y a 3 millions de chiens et de chats en France donc il serait grand temps que la France les considèrent autrement que comme des biens dont les propriétaire peuvent disposer comme bon leur semble.. Même de les manger !!

Espérant que ce courrier est retenu toute votre bienveillante attention et surtout que ce SOS soit enfin entendu.

Je vous prie d’agréer, monsieur le Président de la République, mes sincères salutations distinguées et respectueuses.


Le président Cédric paquet 




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire